Sujets |
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Caractère de ce qui est de l'ordre de l'âme: La belle épousée se fait cueilleuse en dictame Mais vous tous! La voyez-vous qui vous éclabousse? Car voici bien de l'amour à notre rescousse! Celui-là qui parait dans la lumière des justes: Grain de ciel semé par un semeur auguste, Sel de lumière en nous, venu germer à vie; Nourricière des nues, ô, belle âme ravie! Vénus nue pour que la volupté éternelle: S'annonce volontiers comme bonne nouvelle... Révolte, en contre de la matérialité! L'ère de l'être aux lettres de la partialité; |
Femmes sublimes,femmes ensorcelantes Créatures divines à beauté angélique. Permettez-moi de faire votre éloge Moi qui s'y adapte à peine: Laissez-moi reconnaitre vos peines Malgré mes petites expériences............................................ |
Le petit âne perdu en marchant sans compromis dans l'Avenue d'Anel Viario entre voitures, autobus et camions même sans lui savoir à où aller il allait heureux - en observant par les côtes libre, liberé - sans travail sans charrette pour tirer sans fouet pour cueillir il allait heureux sans destin.. www.rnrodrigues.over-blog.com |
CA PASSERA, JE NE SAIS PAS QUAND, MAIS CA PASSERA
elle passera,je ne sais pas quand, mais elle passera cette douleur qui torture mon coeur souffrant et qui est semblable au retard de l'éternité du conflit émotionel entre l'acceptation et la négation
pourtant un beau jour un nouveau soleil brillera et les nuages de l'incertitude disparaîtront la vie sera toute jolie et heureuse et tant de belles fleurs écloreront dans le désertique jardin de mon existence
malgré que j'aie encore froid au coeur et que parfois m'envahit... |
Mon fils et moi je suis là main dans la main avec mon fils plantant les semences de notre futur afin de pouvoir venger notre temps contre les journées noires à venir Nous arrosons d'espérances nos beaux rêves pour qu'éclore en petits morceaux de bonheur la réalité Nous sommes liés dans la même trace de l'existence ensemble nous grimpons les degrés de la souffrance jusqu'à la sublime conquête de l'apothéose finale. www.rnrodrigues.over-blog.com |
Peut-être que la vie ne dure pas comme les pierres de cette boue ni ne récupère le shoot dernier dans le souvenir du passé lévres sanguinaires ni ne surmonte les espérances dépréciée dans le sein l'ambition de tout juger sans rien savoir de lutter contre le monde de cultiver des champs incultivables pigments de sang dans le corps abandonné papiers déchirés, odeurs désagréables, livres pour être lus, pespective de nouveauté, froid rasant et pénétrant de l'aube. www.rnrodrigues.over-blog.com |
Nous les poètes on est gens simples, on marche toujours observant les choses dans la recherche de la perfection spirituelle bien qu'en retard
On passe par la foule anonyme on est des êtres normaux dans une vie anormale
Nous les poètes on cohabite avec gens de toutes niveaux sociaux cicatrisant leurs pauvres vies souffrantes la poésie c'est libre comme le ventde nos rêves on la chasse où il y a l'amour, la paix, la beauté la perfection par la sainte inspiration
Nous les poètes on est personnes communes dans le monde inconformé |
Portrait de la ville je garde dans la mémoire du temps les scénes du quotidien de ma ville des malheureuse prostituées sans amour aux gais poètes ivrognes Dans la rue la vision c' est routinière il y a tristesse et mécontentement ils ne parlent pas de la paix le portrait de la violence estampée dans les journaux les enfants abandonnées le vieillard aussi abandonné Aujourd'hui l'abandon c'est le mot à la mode Desterro,1978 www.rnrodrigues.over-blog.com |
LE PETIT ÂNE BOITEUX
l'après-midi de pluie ciel nuageux dans la rue déserte asphalte mouillé un petit âne marchait passablement bien doucement et avec très soigné et il arrêtait pour respirer - il boitait
pauvre bête qui souffrait dans le silence victime de l'insanité des hommes chacun pas une difficulté Combiens bouches il avait nourri et il avait habillé et maintenant il était abandonné a propre chance
payant par la brutalité des autres clochant par un abri et nourriture il erre péniblement sans destin |
Le quartier du Desterro c'est ma patrie, mon village mon port où, moi je refugie mon âme et tous mes moments de dépression Marcher par les rues de mon passé cher et recharger mes forces perdues des chocs oisifs de mes jours sans avenir remède pour toutes mes neurones la grande muse de mes poèmes une fureur inexplicable qui a enraciné dans mon univers sans demander permission www.rnrodrigues.over-blog.com |
je suis prêt par mon grand voyage sans tour je n'ai plus rien de bon dans ce monde sans couleur rien je n'ai pas joie ou je m'apporte la bonheur toutes les portes et lumières sont fermées par moi sans espoir et seul - je suis mon chemin par les traces de malheur jusqu'à mon dernier calvaire. www.rnrodrigues.over-blog.comhttp// desterro.forumactif.com |
quand j'étais petit mon monde était merveilleux et parfait les rêves étaient bleus et purs la maison était le centre de ma vie mes parents étaient les Dieux de mon univers en formation l'innocence inondait mon âme avec les dessins animés de d'Hanna-Barbera le temps passait doucement sans que moi je perçoive qu'en dehors de mon beau paradis |
LE CHEVAL VIEUX ET LE TEMPS
un vieux cheval vieux l'ombre d'un arbuste contemplait tranquillement le point de jour en pied dans la Place Sept Palmiers
autrui au mouvement quotidien de toutes matinées il ruminait patient leurs pensées perdre et jamais trouvés
les ouvriers attendant leurs bus les mesdames faisant leurs promenades à pied avec leur voisine - papotant sur la vie un enfant somnolent baillait avec un sac de pains dans le coin du Marché le bus bleu plein de gens anxieux par arriver leurs travaux
et le vieux cheval... |
LES ALCOOLIQUES
ils sont chez partout hommes perdus avec une histoire triste une désillusion amoureux - abandonnés par leurs familles
parfois couchent et dorment dans les trottoirs froides et sales des marchés ou dans les bancs des places
mangent les restes des nourritures rejetées par la société insensible la sa tragique maladie
et ainsi ils vont apportant ses malheureux vies toujours en quête de sa dernière dose.
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PLACE SEPT PALMIERS - PETITE VILLE EMBRATEL 1. l'INCONNU VENDEUR DE PASTEQUÉS
de bas d'une touffu manguier dans l'arrêt de bus devant le marché il arrive dans la même époque avec un camion chargé pastèqués et d'espoirs
il les décharge avec très soin et les rangent autour de l'aube il travaille sans repos - soleil à soleil dormant sur les caisses de grandeur moyenne de bois et peu à peu ses marchandises sont vendues aux clients qui reclament toujours... |
une vache sale et maigre se promène très chic sur le trottoir de la petite ville au début d'un soir sans lune elle marche doucement, balançant la queue sans se préoccuper des gens ou du temps regardant de côté soupçonnant des êtres humain http// www.rnrodrigues.over-blog.comSaint-Louis du Maragnon, Brésil |
MIRACLE POÉTIQUE OU RENAITRE D'UN POÈTE
je suis un Fênix qu'à renaitre des ceindrais poétiques après dizaines d'années reniant les mes cahiers des rêves vivant un chemin sans lumière et sans objectif apparent dans le monde qui n'était pas le mon
mais toujours écrivant sans penser j'ai écrit de tout - moins poésie par moi - la poésie était morte
alors - dans une nuit sans étoiles j'ai découvert ce site poétique et ma vie a changé
la poésie endormie au fond de moi elle est venue la surface - et le poète comme un... |
UN HOMME SIMPLE
je suis un homme simple sans vanité et ni richesse seulement un être qui cherche dans la poésie l'abri pour sa turbulente âme perdue
un simple homme simple sans temps par perdre ou se préoccuper avec le demain regardant et sentant les fleurs fraiches de l'aube donnant voix pour les sans voix qui n'entre pas dans les poèmes bien-fait
un poète solitaire dans la douleur marchant sur les adversités de la vie observant le monde d'un fênetre d'un bus en mouvement dans le centre de la ville désertée |
LE PETIT PÊCHEUR DE CREVETTE
Samedi - matin de soleil - l'avenue des Portugais assis seul dans l'arrête de bus devant le Campus Université un enfant de dix ans - avec un réseau de trainer crevette enroulée sur les jambes - attendait anxieux son père ou grand-père par pêcher crevette dans la rive du Lac Bacanga
Tranquille - il iriait pêcher - aider son père ou grand-père gagner la nourriture du jour et l'après-midi jouer football avec ses petits amis de la rue et rêve... qu'est le Ronaldinho du asphalte
l'atelierdelavie - Petite Ville... |
AUTOBIOGRAPHIE SPIRITUELLE - I
un voyage sentimentale au mon monde particulier dans les entrailles de mon passé lointain de la passion appelé Desterro de la maison 503 - rue Afonso Pena où ma chérie mère a enterré mon cordon ombilical
des pluies cendrées dans les après-midis d'été quand l'odeur salé des marées de mars mélangées aux fumées des fabriques sans âmes et la puanteur insupportable d'égout bouché dans la chaleur du midi envahissaient notre salle à manger - et nos vies en formation
l'atelierdelavie - Petit Ville... |
larme
Petite partie de mon mal, douleur que tu as créé, blessures de l'ame, brulures sur le coeur, et ma douleur gravé a jamais sur mes poignets, vielle rengaine du loup qui me chante la sérénade pour leurre,
je la sens d'abord dans mon ventre noué, remontant en serpentant vers mon coeur serré, et elle se coince dans ma gorge transformant ma voix en murmure de peine, je la sens briller dans mon iris cette tristesse de ta haine,
elle est là sur le point de franchir mon oeil, elle glisse délicatement sur un cil, |
UNE MATINÉE D'ESPOIR
les fils d'aluminium coupant le ciel bleu les nuages blancs en forme de petites moutons le charretier fâché avec son âne et son maigre chien galeux une femme préoccupée par le payement du loyer retard trois mois le chômeur angoissé avec sa situation il fut abandonnée par sa femme et deux fils
les feuilles des palmiers lointains arrêtées au temps beau et un soleil généreux brillant par tous chauffent les nos espérances et rêves d'une journée mieux
l"atelierdelavie - Petite Ville Embratel,... |
LE DESTERRO DE MON ENFANCE
je ne vivrai pas seul - moi j'ai l'espérance de reconstruire mon temps perdu
d'écrire les rêves du passé et revoir mon enfance heureuse
courant innocent par les ruelles désertes de mon Desterro bien-aimé
admirant les fous nus se lavant dans les rives de la rivière Bacanga
les bateaux dansant dans le ballet de la marée
avec leurs coloriées voiles ouvertes séchant au soleil du midi
les bateliers ivres luttent par les putains de la vie
les voleurs divisant... |
PLEURS PAR LE GRAND-MAÎTRE SAPO
La mort arrive sans date marquée et sans demander permis
Entre dans l’infirmière d’hôpital public et porte au ciel – Maître Sapo
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le soir d'été sans vents
la félicité jamais c'est total c'est comme un grand casse-tête toujours manque un morceau
c'est un train au hasard du temps traversant le désert de mon âme triste sans destin programmé - les yeux ouvertes au rêve heureux.
Latelierdelavie - Petite Ville Embratel Saint-Louis du Maragnon - Brésil |
ATTENDANT MADAME VANDA
Ainsi comme un amant attend l’amour
Il attendait patient perdue Madame Vanda arriver
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Posté le: Aujourd’hui à 20:05:23 Sujet du message: MON NAISSANCE | |
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je suis poète je chante la vie / l'amour / la solitude / la guerre toutes les disgrâces du monde
oui, je suis poète je fais des vers hermétiques je travaille avec des mots durs et flexibles
je suis un fou criant dans la foule un nevrotique qui cherche la beauté dans la laideur
je cherche l'expérience (je ne la trouve pas, elle se cache dans l'air de la vie)
je cherche la paix (je ne la trouve pas - elle aussi se cache en quelque lieu au fond de moi)
Je suis poète Ma vie est un poème interminable qu’un... |
" De l'apéritif
Sous l'alme pergola où ploie le chèvrefeuille, Aux gosiers se mêla paroles et bourgueils. Un panache floral laissé choir du haut frêne Se brassant aux fumées de la tablée sereine, Dans l'air chaud des soirées, a enneigé la scène. L'albédo du plastique aux convives support Ternit les nivaux pics et assécha les ports ; Mais animait les fards et anisait l'haleine. L'œnanthe safranée, des bourdons l'héliport, En ombelles moussait comme blanche... |
MÊME - SCÈNE D'UN QUOTIDIEN
toujours dans la même lieu de toujours assis dans la même chaise sans fleurs écrivant dans le même cahier sans couleur rêvant les mêmes songes impossibiles vivant la même routine de la vie et ainsi s'en va le temps
l'homme solitaire dans l'aube marchant dans les rues du monde
l'atelierdelavie - Petite Ville Embratel Saint-Louis du Maragnon, Brésil |
RUE DE LA PALMA (quartier du Desterro)
les prostituées se mêlent au quotidien reines des nuits étudiants et ivrognes cherchent un abri pour leurs escapades nocturnes le jour rayone et la vie continue
[b]Miniature(s) jointe(s) |
RUE AFONSO PENA* (QUARTIER DU DESTERRO)
Defigurent ta paix le bois est scié jour après jour les tisserands tissent le temps la vie passe sans battre le point final
rue où moi je suis né. Maison 503
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l'église du Desterro
je prie jour et nuit devant ta tour symbolique pour demander à Dieu sa protection à l'heure du jugement dernier
maisonBamba - Desterro,1982 Saint-Louis du Maragnon - Brésil |
LA PLACE DU DESTERRO
terrain de football sénat où se parle mal de la vie des autres scénario sacré de la vie historique
Miniature(s) jointe(s)
MaisonBamba - Desterro, 1982 Saint-Louis du Maragnon, Brésil |
LA PLAGE DU DESTERRO
aujourd'hui les terres ont avalé les rats et urubus se battent pour les restes laissés pour les sauvages destructeur
maisonBambe - Desterro,1982 Saint-Louis du Maragnon, Brésil |
Dans la vision froide d'une aube un homme dans la pluie appuyé dans la porte du temps solitaire dans sa douleur - l'haleine chaude - physionomie
vêtement mouillé - pensées isolées peut-être le sentiment aussi mouillé la pénombre interne des vents est froide
ici moi froid accueillant et lui froid coupant l'âme dans la froide aube de pluie. |
Le voleur de farine
Vouloir être, sans avoir été
Au temps des vaches maigres
En le pays françois
Vivaient des villageois |
[b]Le voleur de farine
Vouloir être, sans avoir été
Au temps des vaches maigres
En le pays françois
Vivaient des villageois
Travaillant comme le Nègre
L’un d’eux, le boulanger
Malgré son dur labeur
Avait cœur à l’ouvrage
Pour acquérir le blé
Il oubliait ses heures
Son être chantait courage
Un voisin, d’une tête un peu tendre
N’observe que le résultat
L’idée... |
De tous temps les nuits sont prétexte à la Dame faux, mais il en est une autre qui fait reflet miroir à une étoile pour mieux éclairer nos vies.
La naïade au teint bleu.
À l’heure où le char de Phoebus atteint le crépuscule À l’instant ou s’embrase l’ouest d’un azur incrédule J’ai vu percer l’acier ridé d’un lac aux algues rousses J’ai vu sombrer la Dame dont le teint pâle éclabousse |
moi je suis sorti du qua moi je suis sorti du quartier du Desterro mais le quartier du Desterro - il n'est pas sorti de moi il est impregné dans l'air d'univers sans couleur dans les rêves des nuits sans lune - les aubes froides de cette petite ville sans poésie. l'atelierdelavie - Petite Ville Embratel,2008 Saint-Louis du Maragnon,... |
LE MENDIANT
déchiré va le mendiant marchant par les sentiers de l'humble chargeant un mal habillé corps amenant leur pauvreté et leur malheur de porte en porte demandant aumône ainsi il reussit leur nourriture désiré - Donne-moi une aumône par l'amour de Dieu - dit il tendant la leur malheureux main à foule que passe
Et ainsi il continue son itinéraire marchant par trace divers dans le monde de ville en ville de rue en rue il va pauvre malheur qui rien il a seulement un corps fatigué vieux et mal habillé.
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PORTRAIT D'UN PORT APPELLÉ DESTERRO
chaloupes grandes et petites blanches et noires sont ancrée là au port debarquant et embarquant marchandises, animaux, poissons des plages lointanes et vies
Charretiers, chauffeurs, vendeurs de poisson et trafiquants et acheteurs se mélangent autour d'un grande balance pèsent, achetent, reçoivent et paient et retournent à leur petit monde
Rustiques, bateliers, porteurs et vicieux discutent le prix des choses |
l'homme de blanc sur banc de la place
L'HOMME DE BLANC SUR BANC DE LA PLACE
Sur la place tout passe moins l'homme en blanc assis sur le banc de marbre de la place
mais l'homme de blanc sur le banc de la place il n'a pas vu le monde passer ni la jolie femme nue dans la foule ni la pluie d'argent couleur de rose ni les merveilles tombant en pierre de sable solides ni le béton d'acier envahissant le fond de la place
la vieillesse que l'accompagnait était ancré si profondement... |
POÉME 84
mon esprit obscène le pensée dénature - la vision n'existe pas
je suis l'espectre de l'ombre du l'inconnu policier mort dans la fosse à ordure parmi les putains et les voleurs
la vie n'existe pas je me suis perdu dans la nuit et dans la lumiére de l'aube je suis revenu au monde sans couleur
MaisonBambe - Desterro1978 Saint-Louis du Maragnon, Brésil |
503, RUE AFONSO PENNA - DESTERRO
de matinée -vents froid - soleil chaud - gens pressées passent
le silence c'est coupé (ou échangé) par le bruit de la fabrique de fil "Vainqueur"
Vive l'âme - se réveillant pas passent en fort passées dans la froide trottoir
murmure se propagent par les couloirs des hommes et voitures somnolence - haleines adent - fumée des cheminées des fabriques d'huile de "Babaçu"
la poésie se reveille - le soleil refroidit le poète - la rue - la ville - les gens se éveillent... |
LE CHEMIN DES ANGES
voiles tendues sur l'horizon lointain la rumeur populaire t'agresse mais tu ne tombes pas - tom mutisme est seculaire
générations engendrées par les générations vous restez imunne le progrés succombe - sous l'empreinte des temps les hollandais ne débarqueront plus ici
maison Bambe - Desterro,1982 Saint-Louis du Maragnon - Brésil |
L'ITINERAIRE NOCTURNE DU DESTERRO - I
etrange en l'entraille du passé par les au-delá te tes latitudes être sauvage des voix disparue rodent
une pile de verre brisé dans le recoin la muse endormie aux seins corrompus des espérances perdues en chiméres ici la pierre d'angle observe le temps
la boussole affolée egare la vie d'une lampe à mercure l'autre et nos rêves, dévorés par les rats
Maison Bambe - Desterro,1982 Saint-Louis du Maragnon - Brésil |
DEUX HEURES A L'AUBE
le froid entre la peau et l'os l'extrémité obscure de mon monde réfléchit dans l'espace intérieur de la pensée la grande obscurité optique c'est bannir l'esprit oisif deux heures à l'aube entre l'homosexuel et la prostituée la pureté existe!
maison Bambe - Desterro,1978 Saint-Louis du Maragnon - Brésil |
L'odeur de mon enfance il promene au largue de cette rue où aujourd'hui moi je suis un étranger au fond de mon âme saturée d'illusions et espoir
Palais de Bibiton - Desterro,2008 Saint_Louis du Maragnon, Brésil |
L'homme noir avec un pantalon blanc
La chemise rouge et un chapeau de feutre noir
Il danse sous la pluie fine
Réfléchit comme des petits flocons de neige (j'aurais écris d'espoir)
Dans le début de la nuit du Vendredi
Dans la rue des Etoiles
Entre les lampes opaques des poteaux de fer
Sur un tapis de pavés anciens
Il danse léger au milieu de la rue déserte
Comme Nourejev (?) dans le théâtre du Bolshoï
Palais de Bibiton - Praia Grande,2008 Saint-Louis du Maragnon - Brésil |
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